11 décembre 2019

Géographie humaine : cartographier l’engagement de la diaspora tamoule à travers des récits avec Tanuja Thurairajah

La diaspora tamoule vivant en Suisse se compose essentiellement de requérants d’asile. Les récits de deux générations de Tamouls sri lankais nous permettent de comprendre comment cette population interagit avec son pays d’origine et son pays d’accueil, la Suisse, après la fin de la guerre en 2009. Ces témoignages mettent en lumière les caractéristiques de la diaspora tamoule : un peuple complexe, composé de divers groupes ayant différentes visions d’appartenance et d’identité.

Tanuja Thurairajah est doctorante à l’unité de géographie humaine du département de géographie de l’université de Zurich. Elle est titulaire d’un Master en études sur la paix et les conflits de l’université d’Innsbruck. Ses recherches actuelles portent sur l’engagement et l’action de la diaspora tamoule suisse sri lankaise. Tanuja s’intéresse particulièrement aux diasporas, aux migrations et aux conflits. Elle travaille dans le domaine du développement et de l’aide humanitaire au Sri Lanka depuis plus d’une décennie.

Art décolonial : « Les subalternes peuvent-elles faire de l’art ? » avec Niştiman Erdede

Que se passe-t-il lorsque quelqu’un considéré comme subalterne, autrement dit défavorisé, fait de l’art ? Son art peut-il être accepté ou perçu comme tel ? Le titre évoque l’œuvre de Gayatri Chakravorty Spivak, « Les subalternes peuvent-elles parler ? » parue en 1988. Cet ouvrage analyse de quelle manière la violence des discours définit le sujet colonial comme « autre ». L’auteure décrit une hiérarchie de la production des connaissances : certaines formes sont disqualifiées, celles dominantes sont reproduites et l’autoreprésentation est exclue.

Cette analyse sera conjuguée à la question de savoir si les migrant·e·s ou les réfugié·e·s peuvent faire de l’art. L’objectif est de mettre en lumière les processus de dissimulation. Le cours vous permettra de comprendre ce que signifie faire face à l’incompréhension et à l’impossibilité de s’autoreprésenter sous certaines formes. Par ailleurs, la coopération entre les créateurs culturels ou artistiques privilégiés et les personnes défavorisées (par exemple les réfugié·e·s) sera abordée. Somme toute, il s’agira de se pencher sur la question de savoir si les subalternes peuvent faire de l’art. Et si cet art est créé par des personnes subalternes, est-il réellement subalterne ?

Niştiman Erdede (né en 1979, à Silvan, Turquie) est artiste décolonial, conservateur, journaliste indépendant et rédacteur. Il vit et travaille à Zurich où il est arrivé en 2008, alors migrant politique. Auparavant, il a travaillé comme technicien en analyses biomédicales dans une clinique à Diyarbakır. Niştiman Erdede a soutenu plusieurs ONG en Anatolie du Sud-Est en tant qu’organisateur et interprète dans le domaine des droits humains.
Après avoir été détenu provisoirement pour implication, il a été confronté à la décision de devenir prisonnier politique ou de quitter son pays. À la suite de son évasion en 2008, il a dû attendre six ans avant que sa demande d’asile soit acceptée et a ensuite pu commencer sa vie active en Suisse en tant que réfugié reconnu. Entre 2010 et 2014, Erdede faisait partie d’une collectivité constituée de réfugiés. Il s’est inscrit à la ZHdK alors qu’il était encore requérant d’asile : il a été admis et a étudié au département arts et médias entre 2013 et 2016. À cette époque, il s’interrogeait déjà sur le rapport entre histoire, mémoire et démarche émancipatrice dans le contexte des vagues involontaires d’émigration. Ses réflexions s’attardent également sur les possibilités de surmonter les expériences personnelles et collectives ayant attrait à la privation de liberté par le biais de l’écriture ou de la pratique de l’art décolonial.

10 décembre 2019

Art décolonial : « Les subalternes peuvent-elles faire de l’art ? » avec Niştiman Erdede

Was passiert, wenn jemand, der/die als subaltern, also als unprivilegiert gilt, Kunst macht? Kann seine/ihre Kunst überhaupt als Kunst akzeptiert oder wahrgenommen werden? Der Titel verweist auf Gayatri Chakravorty Spivaks bekannten Text «Can the Subaltern Speak?» von 1988. Spivak analysiert, wie die Gewalt von Diskursen das koloniale Subjekt als «Anderes» konstituiert. Dabei zeigt sie eine Hierarchie der Wissensproduktion auf, die bestimmte Formen von Wissen disqualifiziert, Selbstrepräsentation ausschliesst und dominante Formen von Wissen reproduziert.

Diese Analyse wird mit dem Vortrag auf die Frage, ob Migrant*innen oder Geflüchtete Kunst machen können, übertragen. Dabei sollen Vorgänge der Ausblendung sichtbar gemacht werden. Es wird um strukturelle Erfahrungen gehen, unverständlich bleiben zu müssen und von Formen der Selbst-Repräsentation ausgeschlossen zu sein. Es wird um die Zusammenarbeit von privilegierten Kultur- oder Kunstschaffenden und Unprivilegierten (z.B. Geflüchteten) in der Gesellschaft gehen. Es wird darum gehen, zu einer Frage zu kommen: ‹Can the Subaltern make Art?› und ist die Kunst, wenn Subalterne sie machen, überhaupt subaltern?

Niştiman Erdede (*1979, Silvan/TR) ist dekolonialer Künstler, Kurator, freischaffender Radiojournalist und Text-Konzepter. Er lebt und arbeitet in Zürich. 2008 kam er als politischer Migrant nach Zürich. Davor arbeitete er als Medizinischer Laboranalytiker in der Stadtklinik von Diyarbakir. Niştiman Erdede unterstützte in Südostanatolien als Organisator und Dolmetscher mehrere NGOs im Bereich der Menschenrechte. In Folge einer ersten Untersuchungshaft wegen seines Engagements stand er vor der Entscheidung, politischer Gefangener zu werden oder sein Land zu verlassen. Nach seiner Flucht 2008 dauerte es sechs Jahre, bevor seinem Asylantrag entsprochen wurde und er als anerkannter Geflüchteter sein aktives Leben in der Schweiz aufnehmen konnte. Zwischen 2010 und 2014 wirkte Erdede in einem Kollektiv, das von Geflüchteten aufgebaut wurde. Noch im Status eines Asylbewerbers bewarb er sich an der ZHdK, wurde aufgenommen und studierte zwischen 2013 und 2016 im Department Kunst & Medien. Schon in dieser Zeit befragte er das Verhältnis zwischen Geschichte, Erinnerung und emanzipatorischem Handeln im Kontext von unfreiwilligen Emigrationsbewegungen. Sein Verständnis dieser Arbeit ist auch das einer Erkundung der Möglichkeit, die eigenen sowie die kollektiven Erfahrungen des Freiheitsentzugs zu überwinden, sei es durch das Schreiben oder die Praxis dekolonialer Kunst.

Théâtre : lorsque je suis devenu l’étranger – lecture performée avec Anupras Jucius

Sous forme de lecture performée, Anupras Jucius effectuera une courte rétrospective sur sa vie à Zurich en y intégrant une autoréflexion sur ses premières expériences et observations. Il fera des sketches sur le choc culturel et partagera quelques réflexions sur les effets du système et leur influence sur l’empathie.

Anupras Jucius est un acteur lituanien. Après avoir terminé son bachelor (système Stanislavski) à l’Académie de musique et de théâtre de Lituanie, il a fait partie d’ensembles dans deux théâtres de l’État tout en travaillant en tant qu’acteur indépendant et concepteur/technicien lumière dans plusieurs performances, films et productions de séries télévisées.
En 2019, il devient directeur du théâtre municipal « Menas » en Lituanie et reçoit ensuite une bourse d’excellence de la Confédération suisse pour chercheurs et artistes étrangers. Il a commencé un Master de théâtre à la ZHdK.
Anupras vit actuellement entre deux pays, essaie de toucher à tout et prévoit de lancer un festival international de performance.

9 décembre 2019

Géographie humaine : cartographier l’engagement de la diaspora tamoule à travers des récits avec Tanuja Thurairajah

La diaspora tamoule vivant en Suisse se compose essentiellement de requérants d’asile. Les récits de deux générations de Tamouls sri lankais nous permettent de comprendre comment cette population interagit avec son pays d’origine et son pays d’accueil, la Suisse, après la fin de la guerre en 2009. Ces témoignages mettent en lumière les caractéristiques de la diaspora tamoule : un peuple complexe, composé de divers groupes ayant différentes visions d’appartenance et d’identité.

Tanuja Thurairajah est doctorante à l’unité de géographie humaine du département de géographie de l’université de Zurich. Elle est titulaire d’un Master en études sur la paix et les conflits de l’université d’Innsbruck. Ses recherches actuelles portent sur l’engagement et l’action de la diaspora tamoule suisse sri lankaise. Tanuja s’intéresse particulièrement aux diasporas, aux migrations et aux conflits. Elle travaille dans le domaine du développement et de l’aide humanitaire au Sri Lanka depuis plus d’une décennie.

Théâtre : lorsque je suis devenu l’étranger – lecture performée avec Anupras Jucius

Sous forme de lecture performée, Anupras Jucius effectuera une courte rétrospective sur sa vie à Zurich en y intégrant une autoréflexion sur ses premières expériences et observations. Il fera des sketches sur le choc culturel et partagera quelques réflexions sur les effets du système et leur influence sur l’empathie.

Anupras Jucius est un acteur lituanien. Après avoir terminé son bachelor (système Stanislavski) à l’Académie de musique et de théâtre de Lituanie, il a fait partie d’ensembles dans deux théâtres de l’État tout en travaillant en tant qu’acteur indépendant et concepteur/technicien lumière dans plusieurs performances, films et productions de séries télévisées.
En 2019, il devient directeur du théâtre municipal « Menas » en Lituanie et reçoit ensuite une bourse d’excellence de la Confédération suisse pour chercheurs et artistes étrangers. Il a commencé un Master de théâtre à la ZHdK.
Anupras vit actuellement entre deux pays, essaie de toucher à tout et prévoit de lancer un festival international de performance.

16 octobre 2019

Musique : Ici on n’écoute pas, on chante. Le chœur « Stimme der Farben » avec Hakan Can et Ülkü Can

Chaque semaine, le chœur « Stimme des Farben » répète chaque semaine dans le lieu de rencontre « Mosaik », à la Hardstrasse, et son objectif principal est de permettre les rencontres. Il s’agit de réunir des personnes, des voix, des chants, des langues, des styles ainsi que des instruments. Dirigé par Hakan Can depuis 2014, ce chœur varie son répertoire et organise des concerts. Dans le cadre des Formations Importées, le chœur vous donne un aperçu de son travail.

Hakan Can est musicien, compositeur et arrangeur. Il joue des instruments et chante depuis son enfance. Né et élevé à Diyarbakir, il a ensuite étudié la musique à Izmir. En 2014, il a fondé le chœur « Stimme der Farben » à Zurich. Actuellement, il collabore avec un trio sur un nouveau programme musical.

Ülkü Can est une chanteuse. Elle dirige la formation musicale du chœur « Stimme der Farben ». Lors des concerts, elle se transforme en soliste.

Art et politique : idée d’unité. La culture Koush dans la peinture et la politique soudanaises contemporaines avec Shahto Ali

Le royaume de Koush, situé à l’époque dans la région de Nubie, représente une partie importante de la culture ancienne du Soudan. Dans ses œuvres, le peintre Shahto Ali se réfère à différents symboles et figures liés à la culture Koush. Il explique : « Dans mon travail, j’essaie d’associer des matières et des objets anciens avec des matériaux contemporains afin de remettre en question les définitions de « traditionnel » ou « contemporain ». Lors de sa présentation, vous verrez des exemples d’objets traditionnels et culturels et la manière dont il les intègre à ses peintures. Par ailleurs, il parlera de l’apparition de références aux cultures anciennes dans le cadre des mouvements politiques actuels au Soudan.

Peintre et avocat de formation, Shahto Ali a obtenu son Bachelor en Arts visuels à l’université du Soudan pour les Sciences et la Technologie et son doctorat en Relations internationales à École genevoise de diplomatie. Il a exposé ses œuvres au Soudan, en Éthiopie ainsi que dans plusieurs villes de Suisse. Militant politique, il publie régulièrement des vidéos sur sa chaîne YouTube où il analyse la situation actuelle au Soudan. Shahto Ali vit à Rafz avec sa famille.

15 octobre 2019

Société : l’identité dans l’exil – réflexion sur les rôles des réfugiés au sein de la société suisse avec Kanchana Chandran

Comment l’exil change-t-il l’existence humaine ? Quel rôle jouent les mots « identité », « aliénation », ou « patrie » dans la vie d’un fugitif ? Que ressentent les personnes considérées uniquement comme des réfugiés par la société suisse ? Comment le racisme et la discrimination structurelle influencent-ils la représentation de soi ? Forte de son expérience, Kanchana Chandran aborde les questions de l’identité du point de vue sociologique et journalistique.

Srilankaise d’origine, Kanchana Chandran vit depuis 10 ans en Suisse. Elle a dû quitter son pays natal à cause de son métier de journaliste. Elle a étudié les Sciences sociales à l’université de Colombo. Aujourd’hui, elle travaille comme formatrice pour l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés et en tant que journaliste indépendante pour la radio Lora entre autres.

Musique : Ici on n’écoute pas, on chante. Le chœur « Stimme der Farben » avec Hakan Can

Chaque semaine, le chœur « Stimme des Farben » répète chaque semaine dans le lieu de rencontre « Mosaik », à la Hardstrasse, et son objectif principal est de permettre les rencontres. Il s’agit de réunir des personnes, des voix, des chants, des langues, des styles ainsi que des instruments. Dirigé par Hakan Can depuis 2014, ce chœur varie son répertoire et organise des concerts. Dans le cadre des Formations Importées, le chœur vous donne un aperçu de son travail.

Hakan Can est musicien, compositeur et arrangeur. Il joue des instruments et chante depuis son enfance. Né et élevé à Diyarbakir, il a ensuite étudié la musique à Izmir. En 2014, il a fondé le chœur « Stimme der Farben » à Zurich. Actuellement, il collabore avec un trio sur un nouveau programme musical.

14 octobre 2019

Société : l’identité dans l’exil – réflexion sur les rôles des réfugiés au sein de la société suisse avec Kanchana Chandran

Comment l’exil change-t-il l’existence humaine ? Quel rôle jouent les mots « identité », « aliénation », ou « patrie » dans la vie d’un fugitif ? Que ressentent les personnes considérées uniquement comme des réfugiés par la société suisse ? Comment le racisme et la discrimination structurelle influencent-ils la représentation de soi ? Forte de son expérience, Kanchana Chandran aborde les questions de l’identité du point de vue sociologique et journalistique.

Srilankaise d’origine, Kanchana Chandran vit depuis 10 ans en Suisse. Elle a dû quitter son pays natal à cause de son métier de journaliste. Elle a étudié les Sciences sociales à l’université de Colombo. Aujourd’hui, elle travaille comme formatrice pour l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés et en tant que journaliste indépendante pour la radio Lora entre autres.

Politique et société : discussion sur la situation actuelle au Soudan avec Lina Rasheed

Au mois de décembre 2018, une grande partie de la population soudanaise a commencé à manifester contre le gouvernement du président Omar el-Béchir. En avril 2019, le gouvernement a été renversé par un coup d’État et un gouvernement militaire de transition a été mis en place. Exigeant un gouvernement civil et des changements profonds dans les structures du pouvoir politique du pays, les militants n’ont cependant pas cessé de manifester. En juin 2019, l’armée, les forces de sécurité et les milices du RSF ont massacré une manifestation assise et pacifique à Khartoum, dans la capitale. Des centaines de personnes ont été tuées, violées et blessées. Sous la pression d’une grève générale nationale, le gouvernement militaire a finalement accepté d’impliquer les forces civiles dans la mise en place d’un gouvernement de transition. En juillet 2019, un accord a été signé pour former un « Conseil souverain », composé de représentants de l’armée et du mouvement de protestation, afin de gouverner le pays pendant trois ans jusqu’à l’application d’une nouvelle constitution.

Lors de la soirée, la militante Lina Rasheed donnera son point de vue sur les événements récents et la situation actuelle au Soudan. Dans ce contexte, le rôle des femmes dans les manifestations au Soudan sera également abordé.

Lina Rasheed est juriste. Elle a étudié à l’université El Neelain de Khartoum et a obtenu un Master en Droits de l’enfant à l’université de Fribourg. Depuis 2014, elle travaille en tant que consultante pour le Centre d’intervention pour les victimes de la traite des femmes Makasi (FIZ) à Zurich.

4 juillet 2019

ARTS VISUELLES : L’ART DU COLLECTIF EN UTILISANT DES ÉTOFFES RECYCLÉES AVEC SETSOFIA NYAMEDI

Setsofia Nyamedi vous offre une introduction à son processus créatif. Ensuite, il vous invite à l’expérimenter avec des étoffes recyclées. Avec d’autres participant·e·s, vous composez un grand tableau. À la fin, il est découpé et distribué afin de pérpétuer l’esprit de collectivité et vous permettre d’emmener l’une des pièces du puzzle à la maison.

SVP: Apportez des étoffes de couleur claire dont vous n’avez plus besoin! (vieux T-shirts, jeans, linges ou autres)

Setsoafia Nyamedi est un artiste peintre originaire du Togo. Il a fait ses études supérieures en communication marketing et une formation en couture au Burkina Faso. Sa passion pour l’art le conduit à expérimenter plusieurs techniques en donnant une seconde vie aux matériaux qui louvoient entre abstrait et expressionnisme. Il compte à son actif plusieurs expositions tant à l’étranger qu’en Suisse où il vit et travaille depuis 2016.

LANGUE : TIGRINIA ET COMMUNICATION INTERCULTURELLE AVEC AZMARA BENAMA

Le tigrigna est parlé en Erythrée et dans la région du Tigré, en Éthiopie. Dans ce cours vous pouvez vous introduire et vous exercer à cette langue. Mme Azmara Benama vous apprend des phrases utiles pour des situations du quotidien. Elle vous fait profiter de son expérience en tant qu’interprète communautaire. Elle vous familiarise également à des outils de communication interculturelle.

Azmara Benama vient de Addis-Abeba, la capitale Ethiopienne. Elle est arrivée en Suisse en 2002. Après avoir travaillé 11 ans dans le restaurant „Le galopin“ à Fribourg, elle a entrepris une formation pour devenir interprète communautaire. Elle travaille aujourd’hui avec le service « se comprendre » de Caritas Suisse. Grâce à son expérience de la migration et de ses connaissances de réalité de vie existant dans le pays d’origine et la société d’accueil, elle sert de « pont » entre deux cultures. Elle intervient par exemple pour traduire lors de rendez-vous médicaux, administratif ou autres besoins et donne la possibilité à chacun·e de pouvoir s’exprimer. Très investie sur les questions liées à la migration, cela fait huit ans qu’elle exerce ce métier.

3 juillet 2019

MUSIQUE: INITIATION À LA MUSIQUE TRADITIONNELLE IRANIENNE AVEC LEILA GOLBANGI ET MATHIEU CLAVEL

Dans ce cours, vous êtes plongé dans des sonorités vieilles de milliers d’années. Leila Golbangi offre une prestation de ses talents. Elle donne une introduction à la manière de chanter cet art qui a su traverser les âges. Elle est accompagnée par Mathieu Clavel. Vous découvrez l’histoire de la musique traditionnelle iranienne et une présentation des différents instruments qui l’accompagnent.

Leila Golbangi est une chanteuse iranienne spécialisée dans la musique traditionnelle. Que ce soit en chœur ou en solo, elle a donné plusieurs concerts en Iran et continue de se produire en Suisse quand elle en a l’occasion. En parallèle, elle a obtenu une licence en psychologie et a exercé ce métier durant 20 ans. Aujourd’hui, depuis 6 ans en Suisse, elle réalise un master en psychologie à l’Université de Fribourg.

Mathieu Clavel est étudiant en Master en Humanités Digitales à l’EPFL, et musicien passionné par les traditions du monde persan. À l’âge de 19 ans il part pour la première fois en Iran en autostop et sac sur le dos. Aujourd’hui il y emmène en tant que guide des groupes à qui il est heureux de faire découvrir ces musiques. Il poursuit cet effort en Suisse entre conférences et concerts qu’il donne ou organise.

ART ET PERFORMANCE: DRAG QUEEN AVEC GIGI LOU

Venez vous introduire au monde du Drag queen Iranien et Suisse. Gigi Lou parle du contexte, de l’identité Drag queen ainsi que de ses différents courants. Quelles sont les restrictions et les possibilités d’exercer cet art en Iran ? Quelles sont les étapes de transformation avant de devenir Drag ? Gigi Lou nous fait profiter de son expérience afin de répondre à ces questions ainsi qu’à celles que vous vous posez. Vous assistez dans un deuxième temps à une performance en plusieurs actes.

Danial Seyed est un jeune homme qui vient d’Iran, pays de culture, mais pas de liberté. Il a été élevé dans une société religieuse et très stricte où l’art était un péché impardonnable. Il a quitté son pays en 2015 et est venu en Europe afin de pouvoir exprimer son art sans restriction. C’est ici qu’il a créé le personnage de Gigi Lou. Danial Seyed est autodidacte et vient de la scène théâtrale et cinématographique.

2 juillet 2019

CUISINE: DOLMAS, KOTELK ET KÖFTE AVEC SHIRIN YOUSSEF ET PARICHAN OSMAN

La cuisine Kurde n’est pas seulement associée à la nourriture et au plaisir. Pour Shirin Youssef et Parichan Osman c’est aussi une manière de créer des liens et de partager leur culture. Dans ce cours vous avez l’occasion d’apprendre trois recettes issues de la gastronomie Kurde : les Dolmas (feuilles de vigne farcies), les Kotelk (boulettes de riz farcies) et les Köfte. A la fin de l’atelier, vous pouvez les emmener avec vous et vous régaler à la maison.

Shirin Youssef et Parichan Osman sont deux amies kurdes de Syrie. Shirin Youssef a grandi dans une petite ville. Elle a rejoint l’université de Damas pour y étudier la pédagogie et devenir professeure pour les jeunes enfants. Passionnée par sa profession, elle a effectué une procédure pour faire reconnaître son diplôme en Suisse et ainsi continuer à se perfectionner et à exercer son métier. Elle est également une cuisinière expérimentée et passionnée.

Parichan Osman est originaire d’un petit village en Syrie. Elle a également une grande affinité avec les enfants. Elle cherche à entreprendre une formation pour pouvoir travailler dans ce domaine en Suisse. La cuisine kurde fait naturellement partie de sa vie.

2 juin 2019

HYPOTHESIS : exposition photo/vidéo de Sana al Mor

Du 27 mai au 2 juin, l’artiste Sana al Mor a exposé une partie de ses œuvres au Cabaret Voltaire, en marge du programme des Formations Importées. Vous pouviez admirer la série de photographies « Shades » (2016), « Hypothesis – People’s Shadows » (2018) ainsi que la vidéo « My homeland did not devour me » (2016). Sana al Mor décrit la série photo « Shades » ainsi : « En attendant la décision portant sur ma demande d’asile, je me promenais à Zurich, cette belle ville qui s’était transformée en prison à ciel ouvert pendant plus de deux ans pour moi. Pourtant, j’essayais de composer avec Zurich, avec sa législation, et parfois avec sa monotonie et son modernisme conservateur. Je me suis donc mise à documenter ma relation avec cette ville en la décrivant par le biais de la photographie, ou peut-être j’avais documenté, sans le faire exprès, mon humeur que je projetais dans les rues de Zurich ».

Photographe et réalisatrice libanaise, Sana al Mor a obtenu son Bachelor en langue et littérature arabe à l‘université arabe de Beyrouth, en 2006. Au Al-Jazeera Training and Development Center, elle a suivi une formation en journalisme télévisuel et en journaliste de presse. Puis, elle a pris des cours de photographie et de Photoshop à l’Institut de la photographie de New York. En 2013, elle a terminé son premier court-métrage documentaire « A Tawakul » en tant que réalisatrice à Istanbul. La même année, ce film a été sélectionné officiellement au « Renaissance Film Festival » à Londres. Elle a également montré deux séries de photographies artistiques à trois expositions entre Zurich et Bâle. Elle est en train de terminer son deuxième documentaire intitulé « On the Edge of Waiting ».

31 mai 2019

Littérature : les écrivaines syriennes Colette Al-Khoury et Ghada Al-Samman avec Rima Issac

La littérature des écrivaines a sensibilisé de manière significative les Syriennes, et Colette Al-Khoury ainsi que Ghada Al-Samman font partie de ces auteures. Leurs textes abordent la liberté des femmes et leurs droits à une vie émancipée, à l’amour et à la sexualité. Pionnières du féminisme arabe, elles se sont révoltées contre la société damascène et ont ébranlé le monde arabe en publiant leur première œuvre : le roman « Des Jours avec Lui » (1961) de Colette Al-Koury et le recueil de nouvelles « Tes yeux sont mon destin » (1962) de Ghada Al-Samman. Le cours permet de se familiariser avec leur biographique et leur œuvre.

Rima Issa est Syrienne. Elle est née à Damas et a grandi à Kaffaram, un village se trouvant dans les montagnes et connu pour ses pommes et ses liqueurs. Sa tante, ingénieure civile de profession, était son exemple féministe, et Rima a grandi entourée de ses livres. De 1994 à 2003, Rima a étudié la littérature anglaise à l’université de Homs et a travaillé à son compte comme enseignante. Puis, elle a été engagée pour une école de l’État.

Société : la mode au Sénégal avec Antoinette Mendy

Ce cours donne un aperçu des différentes modes traditionnelles au Sénégal. Plusieurs types de vêtements, de couvre-chefs et de tissus seront présentés sous la forme d’une visite guidée. L’enseignante montrera également ces propres créations.

Antoinette Mendy s’est dédiée à la mode et aux vêtements dès son plus jeune âge. Elle se rendait toujours chez le tailleur avec sa cousine pour glaner les chutes de tissus afin d’en faire des habits pour ses poupées. Plus tard, elle a travaillé dans divers domaines en tant que styliste et esthéticienne. Elle suit des cours de création de mode à l’école F+F à Zurich depuis l’année passée.

Politique : mouvements des femmes kurdes à Şırnak et de la grève des femmes* en Suisse avec Fidan Güler et Özen Aytaç

L’exposé portera sur les aspects régionaux et mondiaux du mouvement des femmes kurdes. Fidan Güler vous parlera de son rôle au sein du conseil des femmes et de son travail en tant que conseillère sociale à Şırnak, en Turquie. Özen Aytaç, quant à elle, expliquera comment les femmes kurdes s’investissent dans la planification de la grève des femmes* en Suisse le 14 juin 2019. Il s’agit de mettre en lumière l’importance de la solidarité mondiale, présente comme passée, au sein du mouvement des femmes.

Fidan Güler a travaillé au sein de l’administration de Şırnak. Elle a fait partie du conseil des femmes et a travaillé en tant que conseillère sociale entre autres. L’administration kurde est composée d’un co-système doté de structures démocratiques. La Turquie ne l’accepte pas. Fidan Güler a dû quitter Şırnak en raison de ses activités culturelles et politiques.

Özen Aytaç est porte-parole du mouvement des femmes kurdes. En tant que représentante de son organisation, elle participe au collectif suisse qui planifie la grève des femmes* le 14 juin 2019.

29 mai 2019

Film : le cinéma africain avec Aron Yeshitila

Lors de cette soirée, nous parlerons du cinéma africain et nous explorerons son histoire. Nous nous pencherons sur les caractéristiques propres à ce genre, sur les différentes écoles de pensée et sur les tendances observées au sein du cinéma africain. Nous aborderons les influences sociopolitiques lors de l’élaboration du sujet et de la forme des films. En outre, nous vous montrerons quelques extraits. Vous entendrez parler des défis et des avantages du passé, mais également ceux liés aux temps modernes. De plus, nous découvrirons quelques cinéastes de renom et leurs œuvres. À la fin du cours, nous regarderons le dernier court-métrage d’Aron, le film futuriste « Dagu », dont la première a été présentée au mois de mars, au Festival du film africain de Louxor en Égypte.

Aron Yeshitila (1982) est né à Addis-Abeba en Éthiopie. Il a étudié le théâtre à l’université d’Addis-Abeba (AAU) et il a ensuite travaillé comme cinéaste et metteur en scène. Lors du 3ème International Film Festival d’Éthiopie en 2008, il a remporté le prix du meilleur scénariste pour le film « Mizewochu » (The Best Men). De plus, il était journaliste et rédacteur pour plusieurs hebdomadaires éthiopiens. Depuis 2010, Aron vit en Suisse et il a tourné son premier documentaire « In the Face of God and Gun », sorti en 2013. Il a participé à plusieurs pièces de théâtre en tant que dramaturge ou acteur, notamment dans « Semiramis », une pièce présentée dans plusieurs villes de Suisse et au Festival international de théâtre (FITMO) à Ouagadougou, au Burkina Faso. Il a écrit et mis en scène la pièce de théâtre « Kings of Interest », qui a fait sa première au théâtre Tuchlaube à Aarau, en février 2018. En mars 2019, son dernier court-métrage « Dagu » a été présenté en première au Festival du film africain de Louxor, en Égypte. Actuellement, il écrit sa prochaine pièce de théâtre « The Possibilities », qui sera présentée en première au mois de mars 2020, au théâtre Tuchlaube.

Littérature : les écrivaines syriennes Colette Al-Khoury et Ghada Al-Samman avec Rima Issac

La littérature des écrivaines a sensibilisé de manière significative les Syriennes, et Colette Al-Khoury ainsi que Ghada Al-Samman font partie de ces auteures. Leurs textes abordent la liberté des femmes et leurs droits à une vie émancipée, à l’amour et à la sexualité. Pionnières du féminisme arabe, elles se sont révoltées contre la société damascène et ont ébranlé le monde arabe en publiant leur première œuvre : le roman « Des Jours avec Lui » (1961) de Colette Al-Koury et le recueil de nouvelles « Tes yeux sont mon destin » (1962) de Ghada Al-Samman. Le cours permet de se familiariser avec leur biographique et leur œuvre.

Rima Issa est Syrienne. Elle est née à Damas et a grandi à Kaffaram, un village se trouvant dans les montagnes et connu pour ses pommes et ses liqueurs. Sa tante, ingénieure civile de profession, était son exemple féministe, et Rima a grandi entourée de ses livres. De 1994 à 2003, Rima a étudié la littérature anglaise à l’université de Homs et a travaillé à son compte comme enseignante. Puis, elle a été engagée pour une école de l’État.

28 mai 2019

Littérature : les écrivaines syriennes Colette Al-Khoury et Ghada Al-Samman avec Rima Issac

La littérature des écrivaines a sensibilisé de manière significative les Syriennes, et Colette Al-Khoury ainsi que Ghada Al-Samman font partie de ces auteures. Leurs textes abordent la liberté des femmes et leurs droits à une vie émancipée, à l’amour et à la sexualité. Pionnières du féminisme arabe, elles se sont révoltées contre la société damascène et ont ébranlé le monde arabe en publiant leur première œuvre : le roman « Des Jours avec Lui » (1961) de Colette Al-Koury et le recueil de nouvelles « Tes yeux sont mon destin » (1962) de Ghada Al-Samman. Le cours permet de se familiariser avec leur biographique et leur œuvre.

Rima Issa est Syrienne. Elle est née à Damas et a grandi à Kaffaram, un village se trouvant dans les montagnes et connu pour ses pommes et ses liqueurs. Sa tante, ingénieure civile de profession, était son exemple féministe, et Rima a grandi entourée de ses livres. De 1994 à 2003, Rima a étudié la littérature anglaise à l’université de Homs et a travaillé à son compte comme enseignante. Puis, elle a été engagée pour une école de l’État.

Technologie : l’industrie du métal en Ouzbékistan avec Tokhir Saydullaev

L’Ouzbékistan recèle des ressources naturelles et des réserves minières. Dans le domaine des métaux, elles se présentent sous la forme de cuivre, d’or et de minerai de fer. Depuis les années 50, on pratique l’extraction de minerai métallique en Ouzbékistan, et les métaux étaient surtout traités dans des combinats soviétiques. Lors de sa présentation, Tokhir Saydullaev vous donnera un aperçu de son travail en tant que métallurgiste sur le plan pratique et théorique.

Tokhir Saydullaev a étudié la sidérurgie à l’université technique d’État de Tachkent de 1999 à 2006. Il a également effectué un stage pendant cette période au combinat Almalyk. En tant que scientifique, il s’est intéressé entre autres à l’optimisation des processus lors de l’extraction de cuivre.

27 mai 2019

Technologie : l’industrie du métal en Ouzbékistan avec Tokhir Saydullaev

L’Ouzbékistan recèle des ressources naturelles et des réserves minières. Dans le domaine des métaux, elles se présentent sous la forme de cuivre, d’or et de minerai de fer. Depuis les années 50, on pratique l’extraction de minerai métallique en Ouzbékistan, et les métaux étaient surtout traités dans des combinats soviétiques. Lors de sa présentation, Tokhir Saydullaev vous donnera un aperçu de son travail en tant que métallurgiste sur le plan pratique et théorique.

Tokhir Saydullaev a étudié la sidérurgie à l’université technique d’État de Tachkent de 1999 à 2006. Il a également effectué un stage pendant cette période au combinat Almalyk. En tant que scientifique, il s’est intéressé entre autres à l’optimisation des processus lors de l’extraction de cuivre.

Film : le cinéma africain avec Aron Yeshitila

Lors de cette soirée, nous parlerons du cinéma africain et nous explorerons son histoire. Nous nous pencherons sur les caractéristiques propres à ce genre, sur les différentes écoles de pensée et sur les tendances observées au sein du cinéma africain. Nous aborderons les influences sociopolitiques lors de l’élaboration du sujet et de la forme des films. En outre, nous vous montrerons quelques extraits. Vous entendrez parler des défis et des avantages du passé, mais également ceux liés aux temps modernes. De plus, nous découvrirons quelques cinéastes de renom et leurs œuvres. À la fin du cours, nous regarderons le dernier court-métrage d’Aron, le film futuriste « Dagu », dont la première a été présentée au mois de mars, au Festival du film africain de Louxor en Égypte.

Aron Yeshitila (1982) est né à Addis-Abeba en Éthiopie. Il a étudié le théâtre à l’université d’Addis-Abeba (AAU) et il a ensuite travaillé comme cinéaste et metteur en scène. Lors du 3ème International Film Festival d’Éthiopie en 2008, il a remporté le prix du meilleur scénariste pour le film « Mizewochu » (The Best Men). De plus, il était journaliste et rédacteur pour plusieurs hebdomadaires éthiopiens. Depuis 2010, Aron vit en Suisse et il a tourné son premier documentaire « In the Face of God and Gun », sorti en 2013. Il a participé à plusieurs pièces de théâtre en tant que dramaturge ou acteur, notamment dans « Semiramis », une pièce présentée dans plusieurs villes de Suisse et au Festival international de théâtre (FITMO) à Ouagadougou, au Burkina Faso. Il a écrit et mis en scène la pièce de théâtre « Kings of Interest », qui a fait sa première au théâtre Tuchlaube à Aarau, en février 2018. En mars 2019, son dernier court-métrage « Dagu » a été présenté en première au Festival du film africain de Louxor, en Égypte. Actuellement, il écrit sa prochaine pièce de théâtre « The Possibilities », qui sera présentée en première au mois de mars 2020, au théâtre Tuchlaube.

5 avril 2019

Film : sur les traces du cinéma africain avec Diego Ndombasi

Diego Ndombasi vous fera voyager dans le monde du cinéma et de la télévision africaine en vous montrant des séquences de films africains. Quel est le quotidien d’un régisseur travaillant dans des pays africains ? Les séquences montrées seront accompagnées de discussions interactives. Par le biais de ses projets et de ses expériences, Diego Ndombasi vous expliquera les tâches pratiques d’un régisseur.

Né à Kinshasa, Diego Ndombasi est un régisseur malien. Il a travaillé pour la première télévision panafricaine « Africable Television » au Mali. En 2015, il a présenté « In Erwartung Europas » au Festival « Wildwuchs » à Bâle. En outre, il a participé à plusieurs projets avec la ZDF (télévision allemande), avec le centre culturel « Kaserne » à Bâle et avec le festival « Wildwuchs ». À Bâle, il s’implique pour mettre en contact des personnes issues de cultures différentes.

Politique : mouvements des femmes kurdes à Şırnak et de la grève des femmes* en Suisse avec Fidan Güler et Özen Aytaç

L’exposé portera sur les aspects régionaux et mondiaux du mouvement des femmes kurdes. Fidan Güler vous parlera de son rôle au sein du conseil des femmes et de son travail en tant que conseillère sociale à Şırnak, en Turquie. Özen Aytaç, quant à elle, expliquera comment les femmes kurdes s’investissent dans la planification de la grève des femmes* en Suisse le 14 juin 2019. Il s’agit de mettre en lumière l’importance de la solidarité mondiale, présente comme passée, au sein du mouvement des femmes.

Fidan Güler a travaillé au sein de l’administration de Şırnak. Elle a fait partie du conseil des femmes et a travaillé en tant que conseillère sociale entre autres. L’administration kurde est composée d’un co-système doté de structures démocratiques. La Turquie ne l’accepte pas. Fidan Güler a dû quitter Şırnak en raison de ses activités culturelles et politiques.

Özen Aytaç est porte-parole du mouvement des femmes kurdes. En tant que représentante de son organisation, elle participe au collectif suisse qui planifie la grève des femmes* le 14 juin 2019.

4 avril 2019

Politique : la vague safran et les transgenres, avec Living Smile Vidya

En Inde, la couleur safran se réfère au mouvement hindou de l’extrême droite (Hindutva). Ce pays discrimine de nombreuses communautés depuis longtemps, et les personnes transgenres en font partie. Dernièrement, les chercheurs universitaires portent une attention particulière aux transgenres. S’agit-il d’une approche politique ou purement romantique ? Nous aborderons le sujet avec une militante indienne et transgenre afin de comprendre le mouvement de résistance contre la vague safran en Inde qui cible les personnes transgenres.

L’Indienne transgenre Living Smile Vidya, ou simplement Smiley, est artiste, clown d’hôpital, essayiste, poète, dessinatrice et actuellement demandeuse d’asile en Suisse. Depuis 2004, elle s’engage pour le théâtre et elle a obtenu son Master en linguistique appliquée à l’université tamoule de Thanjavu, dans le Tamil Nadu. Sa dernière performance avec une équipe suisse « Ef_feminity » a été mise en scène 10 fois. Smiley a reçu le prix « Charles Wallace » en 2013 du British Council pour son excellence dans le domaine du théâtre.

Art et société : découverte du travail graphique, entre la Syrie et la ville de Bâle, avec Aya Alothman

« Ta volonté accomplira des merveilles ». Les propos de son père marquent les débuts artistiques d’Aya Alothman. À partir de ce moment-là, la peinture et le dessin deviennent de fidèles compagnons, même si les coutumes et la tradition de la communauté syrienne ne reconnaissent pas les talents féminins et qu’elles imposent des règles strictes à l’éducation des filles. Malgré les structures sociales suisses plutôt compliquées où se retrouve actuellement la jeune réfugiée, elles lui ont permis de devenir enseignante de maternelle. Aya Alothman continue à peindre et à dessiner. En participant à son cours, vous découvrirez l’importance de son travail artistique dans sa vie. À travers ses histoires, ses recherches ainsi que des discussions et des exercices pratiques de dessin, elle vous emmènera dans son monde.

Aya Alothman a 22 ans. Elle a quitté la Syrie il y a 5 ans et habite en Suisse depuis. Dès son plus jeune âge, son père l’a toujours encouragée à peindre et à dessiner. Elle travaille à Bâle en tant qu’enseignante de maternelle.

3 avril 2019

Identité/Intégration: Interculturalité et des déterminants culturels avec Terrel Abeysingha

S’intégrer dans une nouvelle société ne signifie pas seulement apprendre une nouvelle langue, des coutumes et de nouvelles règles. La culture est étroitement liée à la manière de penser. S’intégrer dans une nouvelle société signifie donc pour un étranger de se plonger dans la manière de penser spécifique à cette nouvelle culture et se questionner sur des notions déterminantes telles que l’individualisme vs. le collectivisme, le traditionalisme vs. le modernisme, etc. Terrel Abeysingha vous guidera dans une discussion ouverte nourrie par sa propre expérience et des concepts concrets tels que le rôle de la langue, différentes philosophies de vie ou encore le rôle de la science.

Terrel Abeysingha est arrivé en Suisse il y a neuf ans. Il a fui le Sri Lanka il y a onze ans en raison de son activisme et de son travail de journaliste au sujet de la guerre dans son pays. Appartenant au groupe ethnique majoritaire Cinghalais, il s’est battu pour les droits des minorités qui ont été discriminées pendant la guerre.

Musique: Initiation à la musique traditionnelle iranienne avec Leila Golbangi

Dans ce cours, vous allez vous plonger dans des sonorités vieilles de milliers d’années. Vous découvrirez l’histoire de la musique traditionnelle iranienne et une présentation des différents instruments qui l’accompagne. Leila Golbangi vous offrira une prestation de ses talents ainsi qu’une introduction à la manière de chanter cet art qui a su traverser les âges.

Leila Golbangi est une chanteuse iranienne spécialisée dans la musique traditionnelle. Que ce soit en chœur ou en solo, elle a donné plusieurs concerts en Iran et continue de se produire en Suisse quand elle en a l’occasion. En parallèle, elle a obtenu une licence en psychologie et a exercé ce métier durant 20 ans. Aujourd’hui, depuis 6 ans en Suisse, elle réalise un master en psychologie à l’Université de Fribourg.

Film : sur les traces du cinéma africain avec Diego Ndombasi

Diego Ndombasi vous fera voyager dans le monde du cinéma et de la télévision africaine en vous montrant des séquences de films africains. Quel est le quotidien d’un régisseur travaillant dans des pays africains ? Les séquences montrées seront accompagnées de discussions interactives. Par le biais de ses projets et de ses expériences, Diego Ndombasi vous expliquera les tâches pratiques d’un régisseur.

Né à Kinshasa, Diego Ndombasi est un régisseur malien. Il a travaillé pour la première télévision panafricaine « Africable Television » au Mali. En 2015, il a présenté « In Erwartung Europas » au Festival « Wildwuchs » à Bâle. En outre, il a participé à plusieurs projets avec la ZDF (télévision allemande), avec le centre culturel « Kaserne » à Bâle et avec le festival « Wildwuchs ». À Bâle, il s’implique pour mettre en contact des personnes issues de cultures différentes.

Art et société : découverte du travail graphique, entre la Syrie et la ville de Bâle, avec Aya Alothman

« Ta volonté accomplira des merveilles ». Les propos de son père marquent les débuts artistiques d’Aya Alothman. À partir de ce moment-là, la peinture et le dessin deviennent de fidèles compagnons, même si les coutumes et la tradition de la communauté syrienne ne reconnaissent pas les talents féminins et qu’elles imposent des règles strictes à l’éducation des filles. Malgré les structures sociales suisses plutôt compliquées où se retrouve actuellement la jeune réfugiée, elles lui ont permis de devenir enseignante de maternelle. Aya Alothman continue à peindre et à dessiner. En participant à son cours, vous découvrirez l’importance de son travail artistique dans sa vie. À travers ses histoires, ses recherches ainsi que des discussions et des exercices pratiques de dessin, elle vous emmènera dans son monde.

Aya Alothman a 22 ans. Elle a quitté la Syrie il y a 5 ans et habite en Suisse depuis. Dès son plus jeune âge, son père l’a toujours encouragée à peindre et à dessiner. Elle travaille à Bâle en tant qu’enseignante de maternelle.

2 avril 2019

Peinture: Creation d’une oeuvre collective avec Setsoafia Nyamedi

Cet atelier consiste à découvrir et à apprendre une technique de création d’œuvre abstraite et à expérimenter en créant une œuvre commune. Setsoafia Nyamedi vous guide dans cette activité à la fois récréative et créative. Il introduie une de ses démarches de création et présente quelques des ses toiles avant de passer à la pratique concrète. L’idée est de promouvoir le vivre-ensemble, le travail d’équipe et la confiance en soi.

Setsoafia Nyamedi est un artiste peintre originaire du Togo. Il a fait ses études supérieures en Communication Marketing et une formation en couture au Burkina Faso. Sa passion pour l’art le conduit à expérimenter plusieurs techniques en donnant une seconde vie aux matériaux et en créant des œuvres qui oscillent entre abstrait et expressionnisme. Il compte à son actif plusieurs expositions tant à l’étranger qu’en Suisse où il vit et travaille depuis 2016.

Langue Farsi: Introduction et conversation avec Ahmadwali Modaber

Familiarisez-vous avec la langue Farsi. Celle-ci est parlée en Iran ainsi que dans certaines parties de l’ Afghanistan et Tadjikistan. Découvrez son histoire, son alphabet et quelques aspects de sa pronunciation. Ce sera également l’ opportunité de pratiquer une conversation simple.

Ahmadwali Modaber vient d’Afghanistan où il a fait des études en business administration et gestion d’entreprises. Très à l’aise avec les langues, il y a également donné des cours d’anglais. Il vit en Suisse depuis 4 ans.

20 février 2019

Langue : le tigrigna pour débutant·e avec Kidane Ghebremedhin

Le tigrigna est parlé en Erythrée et dans la région du Tigré, en Éthiopie. L’écriture est composée d’anciennes lettres de l’alphasyllabaire guèze. Les participant·e·s découvriront cette écriture et apprendront à lire, à écrire et à prononcer des mots simples dans cette langue. En outre, Kidane expliquera également les bases grammaticales du tigrigna.

Kidane Ghebremedhin, 38 ans, est né et a grandi en Erythrée. En 2006, il a suivi une formation au centre pour enseignant·e·s (Teacher Center) à Asmara. De 2007 à 2009, il a enseigné le tigrigna et les mathématiques au niveau primaire.

Politique : la vague safran et les transgenres, avec Living Smile Vidya

En Inde, la couleur safran se réfère au mouvement hindou de l’extrême droite (Hindutva). Ce pays discrimine de nombreuses communautés depuis longtemps, et les personnes transgenres en font partie. Dernièrement, les chercheurs universitaires portent une attention particulière aux transgenres. S’agit-il d’une approche politique ou purement romantique ? Nous aborderons le sujet avec une militante indienne et transgenre afin de comprendre le mouvement de résistance contre la vague safran en Inde qui cible les personnes transgenres.

L’Indienne transgenre Living Smile Vidya, ou simplement Smiley, est artiste, clown d’hôpital, essayiste, poète, dessinatrice et actuellement demandeuse d’asile en Suisse. Depuis 2004, elle s’engage pour le théâtre et elle a obtenu son Master en linguistique appliquée à l’université tamoule de Thanjavu, dans le Tamil Nadu. Sa dernière performance avec une équipe suisse « Ef_feminity » a été mise en scène 10 fois. Smiley a reçu le prix « Charles Wallace » en 2013 du British Council pour son excellence dans le domaine du théâtre.

19 février 2019

Politique : la vague safran et les transgenres, avec Living Smile Vidya

En Inde, la couleur safran se réfère au mouvement hindou de l’extrême droite (Hindutva). Ce pays discrimine de nombreuses communautés depuis longtemps, et les personnes transgenres en font partie. Dernièrement, les chercheurs universitaires portent une attention particulière aux transgenres. S’agit-il d’une approche politique ou purement romantique ? Nous aborderons le sujet avec une militante indienne et transgenre afin de comprendre le mouvement de résistance contre la vague safran en Inde qui cible les personnes transgenres.

L’Indienne transgenre Living Smile Vidya, ou simplement Smiley, est artiste, clown d’hôpital, essayiste, poète, dessinatrice et actuellement demandeuse d’asile en Suisse. Depuis 2004, elle s’engage pour le théâtre et elle a obtenu son Master en linguistique appliquée à l’université tamoule de Thanjavu, dans le Tamil Nadu. Sa dernière performance avec une équipe suisse « Ef_feminity » a été mise en scène 10 fois. Smiley a reçu le prix « Charles Wallace » en 2013 du British Council pour son excellence dans le domaine du théâtre.

Calligraphie arabe : langue et écriture, de l’Histoire à l’art contemporain avec Sana al Mor

Le monde musulman considère la calligraphie comme la quintessence de l’art : les lettres arabes ornent toutes sortes d’éléments, des bols comme des bâtiments. Au cours des siècles, de nombreuses écritures ont vu le jour et elles remplissent une multitude de fonctions religieuses, politiques, sociales et culturelles. Ce cours examine la variété et la polyvalence de la calligraphie arabe, ses efforts considérables pour la perfectionner, la codifier et créer de nouvelles formes.

Photographe et réalisatrice libanaise, Sana al Mor a obtenu son Bachelor en langue et littérature arabe à l‘université arabe de Beyrouth, en 2006. Au Al-Jazeera Training and Development Center, elle a suivi une formation en journalisme télévisuel et en journaliste de presse. Puis, elle a pris des cours de photographie et de Photoshop à l’Institut de la photographie de New York. En 2012, elle a terminé son premier court-métrage documentaire « A Tawakul » en tant que réalisatrice à Istanbul. La même année, ce film a été sélectionné officiellement au « Renaissance Film Festival » à Londres. Elle a également montré deux séries de photographies artistiques à trois expositions entre Zurich et Bâle. Elle est en train de terminer son deuxième documentaire intitulé « On the Edge of Waiting ».

18 février 2019

Calligraphie arabe : langue et écriture, de l’Histoire à l’art contemporain avec Sana al Mor

Le monde musulman considère la calligraphie comme la quintessence de l’art : les lettres arabes ornent toutes sortes d’éléments, des bols comme des bâtiments. Au cours des siècles, de nombreuses écritures ont vu le jour et elles remplissent une multitude de fonctions religieuses, politiques, sociales et culturelles. Ce cours examine la variété et la polyvalence de la calligraphie arabe, ses efforts considérables pour la perfectionner, la codifier et créer de nouvelles formes.

Photographe et réalisatrice libanaise, Sana al Mor a obtenu son Bachelor en langue et littérature arabe à l‘université arabe de Beyrouth, en 2006. Au Al-Jazeera Training and Development Center, elle a suivi une formation en journalisme télévisuel et en journaliste de presse. Puis, elle a pris des cours de photographie et de Photoshop à l’Institut de la photographie de New York. En 2012, elle a terminé son premier court-métrage documentaire « A Tawakul » en tant que réalisatrice à Istanbul. La même année, ce film a été sélectionné officiellement au « Renaissance Film Festival » à Londres. Elle a également montré deux séries de photographies artistiques à trois expositions entre Zurich et Bâle. Elle est en train de terminer son deuxième documentaire intitulé « On the Edge of Waiting ».

Langue : le tigrigna pour débutant·e avec Kidane Ghebremedhin

Le tigrigna est parlé en Erythrée et dans la région du Tigré, en Éthiopie. L’écriture est composée d’anciennes lettres de l’alphasyllabaire guèze. Les participant·e·s découvriront cette écriture et apprendront à lire, à écrire et à prononcer des mots simples dans cette langue. En outre, Kidane expliquera également les bases grammaticales du tigrigna.

Kidane Ghebremedhin, 38 ans, est né et a grandi en Erythrée. En 2006, il a suivi une formation au centre pour enseignant·e·s (Teacher Center) à Asmara. De 2007 à 2009, il a enseigné le tigrigna et les mathématiques au niveau primaire.

22 novembre 2018

Réflexologie : Un aperçu des techniques de massage oriental avec Shala Mirshari

Les techniques et traitements de guérison ont toujours fait partie de la culture orientale et des peuples qui y vivent. De la Chine à l’Iran, en passant par l’Inde, les connaissances ont été transmises et ont atteint l’Occident. Les massages font partie de cette riche culture qui vise à harmoniser le corps, l’esprit et l’âme. Ils améliorent ainsi la santé et le bien-être général. A travers une épopée physique et spirituelle, Shala Mirshahi emmène les participants dans un voyage sur l’art du toucher et leur enseigne des techniques de massage basées sur la réflexologie.

Shala Mirshari est originaire d’Iran et vit en Suisse depuis de nombreuses années. Après avoir commencé à s’intéresser aux techniques de massage, elle s’est spécialisée en réflexologie plantaire et a obtenu son diplôme dans ce domaine.

Langue Arabe: Introduction et conversation avec Alaa Aude

Ce cours permet de se familiariser avec la langue arabe. Plusieurs aspects sont développés tels que la prononciation, le vocabulaire, la construction d’une phrase, des notions simples de conversation.

En Suisse depuis deux ans, le jeune syrien Alaa Aude est actif dans l’association LA RED, où il donne des cours d’Arabe dans le cadre d’un échange linguistique entre personnes suisses et personnes migrantes.

21 novembre 2018

Photographie : Des images professionnelles avec les moyens du bord – avec Farshad Ghane

Aujourd’hui, avec l’avancée de la technologie, de plus en plus de gens se fient aux automatismes des appareils. Qui dit automatique dit aussi moins de contrôle sur les paramètres qui définissent les particularités de la photo et de la vidéo. Cependant, dans le monde professionnel, il est nécessaire de pouvoir contrôler les différents paramètres. En apprenant des règles basiques mais très importantes, il est possible d’avoir des résultats qui correspondent à nos attentes que ce soit avec un appareil professionnel ou un simple téléphone portable doté d’une caméra.

Né en Iran, Farshad a émigré de son pays d’origine à l’âge de 17 ans. Après un voyage dans plus de 10 pays, riche en expériences et en rencontres, il a finalement choisi de s’établir en Suisse de manière définitive. A présent, il est âgé de 21 ans et est en 1èreannée d’apprentissage en tant qu’Interactive Media Designer chez Eikon.

Prenez votre appareil photo avec vous ou votre smartphone.

Art Plastique: Expérimentation du processus créatif avec Setsoafia Nyamedi

Setsoafia Nyamedi , vous guide dans cette activité à la fois récréative et créative, avec l’introduction d’une de ses démarches de création soutenue par la présentation de quelques toiles .Cet atelier consiste à découvrir et à apprendre une technique de création d’œuvre abstraite et l’expérimenter en créant une œuvre commune. L’idée est de promouvoir le vivre-ensemble, le travail d’équipe et la confiance en soi.

Setsoafia Nyamedi est un artiste peintre originaire du Togo. Il a fait ses études supérieures en Communication Marketing et une formation en couture au Burkina Faso. Sa passion pour l’art le conduit à expérimenter plusieurs techniques en donnant une seconde vie aux matériaux qui louvoient entre abstrait et expressionnisme. Il compte à son actif plusieurs expositions tant à l’étranger qu’en Suisse où il vit et travaille depuis 2016.

1 novembre 2018

Société : les femmes dans les métiers techniques en Iran et en Suisse avec Shekoofeh Toohami

En Suisse, Shekoofeh Toohami doit sans cesse faire face à ce préjugé : en Iran, les femmes sont opprimées et exclues de la société. Est-ce réellement le cas ? Cette question sera abordée pendant le cours de Shekoofeh qui vous parlera de son expérience en Iran, dans un lycée avec l’option mathématiques et technologie. Le niveau y était élevé, les femmes absolument pas minoritaires. Elle vous expliquera dans quels domaines travaillent effectivement les femmes en Iran. Elle vous racontera que c’est la seule femme, en Suisse, à avoir suivi une formation de technicienne en bâtiment. De plus, elle vous fera part des différences entre les méthodes mathématiques iraniennes et celles européennes.

Shekoofeh Toohami est Iranienne et s’est intéressée depuis son plus jeune âge aux sujets scientifiques et techniques. Sa formation de technicienne en bâtiment lui a permis d’étoffer ses connaissances.

Graphisme : le flipbook animé avec Pelin Inal Sahiner

Le flipbook était le précurseur du film d’animation. Appelé aussi folioscope, ses images sont reliées et, en les feuilletant rapidement, vous créez l’illusion de mouvement. À l’aide de couleurs pastel et d’un crayon à papier, les participant·e·s découvriront la technique de base de la cinématique. La graphiste Pelin Inal Sahiner vous accompagnera, étape par étape, jusqu’à l’animation et partagera sa façon créative de travailler.

Pelin Inal Sahiner est turque et a étudié le graphisme dans son pays natal. Sa passion pour la représentation analogique se manifeste sous différentes formes ; elle peint, par exemple, des portraits de ses semblables et, ces dernières années, elle a appris l’art du tatouage de façon autodidacte.

31 octobre 2018

Littérature : découverte de la poésie persane, entre la littérature classique et les essais littéraires avec Yasin Sarwari et Rahmat Qorbani

La poésie persane vous permettra de découvrir un monde littéraire vaste et varié. Qu’est-ce que cela signifie de vivre pour cette passion de la littérature en tant que jeune homme à Bâle ? Yasin Sarwari et Rahmat Qorbani emmèneront les participant·e·s sur le chemin de leurs propres créations littéraires et les introduiront à la poésie classique persane. Ils parleront de leurs propres textes et des enjeux de l’organisation d’un cercle de lecture régulier, dédié à la poésie persane à Bâle, ainsi que ceux liés à la création d’un magazine politique.

Yasin Sarwari habite depuis deux ans et demi en Suisse et il apprécie particulièrement aller à la rencontre des autres. Il organise des cercles de lecture persane et enseigne également le farsi une fois par semaine à des enfants et jeunes afghans à Bâle. Il compose, en outre, des poèmes en persan.

Rahmat Qoorbani, quant à lui, rédige des textes et préfère maintenant les écrire en allemand plutôt qu’en farsi. Il habite depuis trois ans à Bâle et prend part à de nombreux projets. Il a notamment cofondé le magazine politique Fiasko.

Musique : introduction au chant classique oriental avec Abdull-Hamid Al-Hasan

Plusieurs aspects distinguent la musique orientale de celle européenne. Les quarts de ton, tout d’abord, élargissent le choix de gammes à disposition. De plus, les différents styles rythmiques constituent un élément important. Ce cours vous permettra de découvrir l’univers riche du chant oriental. Dans la partie pratique du cours, vous aurez l’occasion de chanter ensemble quelques petits passages.

Abdull-Hamid Al-Hasan est originaire d’Alep, en Syrie. Il a grandi avec le chant arabe et s’est formé tout au long de sa vie dans cette discipline. Il vit en Suisse depuis 2017. En ce moment, il travaille sur l’enregistrement de son premier album.

30 octobre 2018

Littérature : découverte de la poésie persane, entre la littérature classique et les essais littéraires avec Yasin Sarwari et Rahmat Qorbani

La poésie persane vous permettra de découvrir un monde littéraire vaste et varié. Qu’est-ce que cela signifie de vivre pour cette passion de la littérature en tant que jeune homme à Bâle ? Yasin Sarwari et Rahmat Qorbani emmèneront les participant·e·s sur le chemin de leurs propres créations littéraires et les introduiront à la poésie classique persane. Ils parleront de leurs propres textes et des enjeux de l’organisation d’un cercle de lecture régulier, dédié à la poésie persane à Bâle, ainsi que ceux liés à la création d’un magazine politique.

Yasin Sarwari habite depuis deux ans et demi en Suisse et il apprécie particulièrement aller à la rencontre des autres. Il organise des cercles de lecture persane et enseigne également le farsi une fois par semaine à des enfants et jeunes afghans à Bâle. Il compose, en outre, des poèmes en persan.

Rahmat Qoorbani, quant à lui, rédige des textes et préfère maintenant les écrire en allemand plutôt qu’en farsi. Il habite depuis trois ans à Bâle et prend part à de nombreux projets. Il a notamment cofondé le magazine politique Fiasko.

Cuisine : momos tibétains avec Tenzin Tensing

La cuisine a toujours fait partie de la vie de Tenzin Tensing. Il a travaillé pendant de nombreuses années comme cuisinier dans un monastère tibétain. Il habite depuis 2012 à Bâle et souhaite créer un lieu de rencontre où il pourrait régulièrement proposer ses raviolis tibétains. Lors de ce cours, Tenzin Tensing vous apprendra à préparer des momos. Il parlera également de son expérience en tant que cuisinier, de son travail à Bâle et de sa vision d’un lieu de rencontre.

Dès l’âge de huit ans, Tenzin Tensing a vécu dans un monastère tibétain, à la frontière du Népal. Néanmoins, depuis 6 ans, il a déménagé à Bâle. Il s’est engagé dans différents projets en tant que cuisinier, notamment chez « Zur Bleibe », « Euer Werkhof Gundeli » ou encore « BaselWandel ». Il s’implique également au sein de la communauté tibétaine en organisant, par exemple, des ateliers de yoga tibétain.

7 juillet 2018

Artisanat: Initiation à la broderie traditionnelle afghane avec Atefe Bayat

L’apprentissage de la broderie traditionnelle sur tissus fait partie d’un ensemble de savoir-faire que beaucoup de jeunes filles afghanes acquièrent au sein du foyer, de génération en génération. Cet atelier donne la possibilité d’accéder à cette technique ancestrale.

Littérature : émigration intérieure et autocensure avec Sreten Ugričić

Le cours portera sur le statut de l’art et de la création littéraire où règnent des régimes totalitaires, pernicieux, très violents et cyniques, comme en Allemagne nazie (1933 à 1945), en URSS pendant l’ère de Staline (1924 à 1956) ou encore pendant la révolution culturelle en Chine sous Mao. Pour les artistes dans ces milieux, l’éloignement est inévitable. Faut-il se conformer ou s’opposer ? S’adapter ou résister ? Voilà des alternatives à l’autocensure et à l’émigration interne. Mais qu’en est-il si un examen plus approfondi révélait qu’il n’y aurait aucune réelle différence politique et morale ?

Sreten Ugričić est chercheur en sciences humaines et sociales à l’université de Lucerne. Il est né en 1961 en Yougoslavie, un pays qui n’existe plus. Il est l’auteur de dix livres : romans, nouvelles, essais et textes théoriques. De 2001 à 2012, il dirige la Bibliothèque nationale de Serbie. En janvier 2012, après avoir soutenu publiquement la liberté d’expression en Serbie, le ministre serbe de l’Intérieur l’accuse d’encourager le terrorisme. Il doit quitter ses fonctions et, dès lors, il vit à l’étranger.

6 juillet 2018

Dessin: Atelier de création de dessins géométriques avec Danial Arabzadeh

Un crayon, une règle, une feuille de papier. Voici les outils qui sont nécessaires à Danial Arabzadeh pour vous accompagner dans l’élaboration de votre propre dessin géométrique, pas à pas.

5 juillet 2018

Inter-culture: Réflexions autour de l’identité et de la richesse culturelle avec Greta Balliu

Ce cours porte sur une réflexion autour des questions culturelles qui se posent au long de toute vie. Comment construit-on une perspective sur la « culture »? Grâce à son propre parcours, au contexte et aux diverses disciplines? Dans la première partie, différentes définitions sont expliquées (culture, identité, références culturelles, etc.), ensuite la discussion sera ouverte.

Langue Arabe: Introduction et conversation avec Alaa Aude

Ce cours permet de se familiariser avec la langue arabe. Plusieurs aspects sont développés tels que la prononciation, le vocabulaire, la construction d’une phrase, des notions simples de conversation.

7 juin 2018

Politique : l’apatridie, une étude sur les tribus nomades dans les régions frontalières entre la Somalie, le Kenya et l’Éthiopie avec Mansur Cali

En 1925, le mode de vie nomade des habitants de la région a été radicalement bouleversé. Les colonialistes britanniques se sont emparés d’une partie du territoire en accord avec les Italiens qui dirigeaient alors la Somalie du Sud. Des familles ont été déchirées et le gouvernement kenyan a mis en place un régime brutal de couvre-feux et de camps de concentration après l’indépendance.

Mansur Cali est un traducteur somalien et un médiateur culturel qui habite et travaille à Zurich. C’est également un grand fêtard. Par ailleurs, il s’est spécialisé en littérature et politique kiswahili.

Langue : le tamoul pour débutant·e·s avec Vaaheesan Siromani

Le cours vous donnera un bref aperçu de l’histoire de la langue tamoule et sur sa situation géographie et sociale actuelle. Les participant·e·s découvriront, ensuite, certains des 247 caractères de la langue grâce à des petits exercices pratiques et pourront s’essayer à l’écriture. Pour conclure, Vaaheesan parlera de son travail en tant qu’enseignante de tamoul dans le cadre des cours LCO en Suisse.

Vaaheesan Siromani a obtenu son Bachelor en économie à l’université de Jaffna, au Sri Lanka. Elle enseigne le tamoul en Suisse depuis 18 ans.

6 juin 2018

Mode : atelier pratique de coiffure et explications sur les styles de coiffure des femmes kurde en Syrie et en Irak avec Rezkiya Abdullah

Cours pratique sur la coiffure, accompagné d’une discussion sur les styles de coiffure des femmes kurdes en Syrie et en Irak.

Rezkiya Abdullah est coiffeuse et elle s’est formée à Meditni en Syrie. Elle a travaillé à Damas, puis, une fois que la guerre a éclaté, elle a également enseigné à des filles dans des camps de réfugiés.

Photographie : introduction à la photographie de portrait avec M. Reza Jafari

Le cours porte sur la théorie et la pratique de la photographie de portrait, plus précisément sur les principes de cadrage et la règle des tiers. Après un bref aperçu, les participant·e·s auront la possibilité de mettre en pratique leurs nouvelles connaissances et recevront quelques conseils qui leur permettront d’améliorer leurs photos prises avec un smartphone.

M. Reza Jafari a étudié la photographie et le cinéma à Téhéran. Actuellement, il suit un cours préparatoire en photographie à la ZHdK.

5 juin 2018

Féminisme : le mouvement des femmes se renforce-t-il ? Une tentative d’explication de ce phénomène, en s’inspirant de l’Argentine, de l’Espagne, de l’Islande, de la Turquie et du Rojava avec Meral Cinar

Depuis 2016, le mouvement des femmes a pris de l’ampleur dans de nombreuses régions du monde. Des millions de femmes sont descendues dans la rue pour lutter contre le harcèlement sexuel, le féminicide et pour revendiquer le droit du travail, l’égalité salariale ainsi que la liberté. Pendant ce cours, nous nous pencherons sur différents exemples et examinerons la manière dont ces luttes sont nées et comment elles se sont développées.

Meral Cinar a obtenu son Bachelor en chimie à l’université Eskişehir Osmangazi, en Turquie. Elle a consacré beaucoup de temps aux théories féministes et elle est la cofondatrice de « Campus Witches », un groupe féministe connu et grandissant qui se bat contre le harcèlement sexuel et les structures patriarcales dans les universités turques.

Cinéma : le cinéma africain avec Aron Yeshitila

Un aperçu de l’histoire du cinéma africain // Plusieurs mouvements et écoles de pensée sur le sujet // Caractéristiques du cinéma africain // Le cinéma africain contemporain : avantages et enjeux // Producteurs et films connus

Aron Yeshitila (1982) est né à Addis-Abeba en Éthiopie. Il est auteur, scénariste, réalisateur de films et de théâtre, journaliste et dramaturge. Il a étudié le théâtre à l’université d’Addis-Abeba (AAU) et il a ensuite travaillé comme scénariste et producteur de théâtre. Lors du 3ème International Film Festival d’Éthiopie, il a remporté le prix du meilleur scénariste pour le film MIZEWOCHU (The Best Men). De plus, il était journaliste et rédacteur pour plusieurs hebdomadaires éthiopiens. Il a pris part à plusieurs productions vidéo et a participé au livre « Theatre in Sub-Saharan Africa » qui a été traduit en allemand. Aron vit en Suisse depuis 2010 et a tourné son premier documentaire « In the Face of God and Gun », sorti en 2013. Il était le dramaturge de « What we can build together » de Szenart. Aron Yeshitila habite à Windisch (AG). En hiver 2016/17, il jouera dans Semiramis, une production de GeeGee Express mise en scène dans une pépinière.

12 avril 2018

La guerre et ses conséquences avec P. Vijayashanthan et Patrick B. Yogarajan

Les guerres affectent les individus et les communautés, mais elles ne les touchent pas de la même manière. Tout d’abord, les guerres altèrent profondément les facultés physiques de la population. Elles entraînent des décès, des blessures, des handicaps et des traumatismes psychologiques chez les hommes, les femmes et les enfants. Comment la guerre change-t-elle les comportements et les attitudes humaines concrètement ? Comment affecte-t-elle les facultés héréditaires et traditionnelles de notre corps ? Les changements constatés mettent-ils en lumière les résistances culturelles et les normes sociales ? Comment sont-elles transformées ?
Ce cours poursuivra deux objectifs. Premièrement, nous allons faire le point sur le domaine naissant de la recherche sur les facultés des êtres humains dans les milieux de guerre et d’après-guerre, y compris du point de vue de l’anthropologie culturelle et de l’ethnographie. Deuxièmement, nous raconterons quelques histoires sur la relation entre les humains et la guerre à partir de nos propres expériences, en donnant aussi des exemples concrets de la façon dont la guerre a changé les facultés des gens. Le théoricien John McKenzie a écrit : « Au cours du 20ème siècle, l’un des paradoxes les plus frappants était sans doute le fait que bien que de nombreux critiques, praticiens et intellectuels ont malheureusement observé le déclin fulgurant du théâtre en tant que forme d’art, ce dernier a tout de même continué à fournir des modèles dynamiques et souples pour étudier et faire naître des manifestations en dehors du théâtre. »

P. Vijayashanthan est comédien et metteur en scène de théâtre expérimental. Fondateur et directeur artistique d’EXPERI Theater de Zurich, il crée des œuvres qui s’inscrivent entre le théâtre d’avant-garde traditionnel et celui expérimental. Ce dernier englobe différents éléments dont l’atmosphère crée par la société. Il organise également des représentations théâtrales dans des espaces publics.

Patrick B. Yogarajan est acteur et artiste de performance. Il a obtenu son Master en arts du théâtre à la ZHdK à Zurich. Il fait partie des membres fondateurs de la troupe EXPERI Theatre de Zurich et a joué dans plusieurs films et pièces de théâtre. Il incarne le personnage Siva dans le film « Soundless Dance » (2018) de Pradeepan Raveendran. Ce film parle de guerre et de la cruauté de l’exil.

11 avril 2018

Politique : le féminisme en Syrie, la situation d’avant-guerre et l’état actuel avec Lubna Abou Kheir

Le rôle des femmes en Syrie a bien changé. Alors que les schémas traditionnels prévalaient avant la guerre, l’actuel contexte politique, économique et social lance de nouveaux défis aux femmes et à leur rôle.

Lubna Abou Kheir est Syrienne et a étudié à l’Institut supérieur d’art dramatique de Damas. Elle fait du théâtre et travaille en tant que journaliste indépendante.

Graphisme : l’histoire de la calligraphie arabe, son évolution et son utilisation dans le graphisme contemporain avec Ola Ahmed

Le cours portera sur la calligraphie arabe dans le graphisme contemporain. Méconnue en Occident, la calligraphie arabe est présentée comme une belle forme d’expression de poésie.

Ola Ahmed, 21 ans, est originaire d’Alep, en Syrie. Elle habite en Suisse depuis deux ans. Elle a publié un recueil de poésie en allemand et en anglais à Zurich.

10 avril 2018

Médecine : tests de laboratoire et maladies de l’adulte avec Feeras Ahmed

Ce cours propose une introduction aux analyses de laboratoire et aux tests sanguins. Les analyses sanguines sont utilisées comme un outil pour examiner les maladies des globules rouges et des plaquettes, la qualité du sperme ainsi que le diabète.

Feeras Ahmed est originaire d’Alep, en Syrie. Elle a étudié la médecine de laboratoire.

Musique : musique, migration et identité, explorer son capital (TRAns)culturel en tant qu’artiste immigré·e avec Tracy September

Comment un individu avec des origines ethniques différentes peut-il tirer parti de son « capital culturel » et l’utiliser pour se faire une place dans une société étrangère ? Comment réussir à l’étranger où l’assimilation est considérée comme un élément clé de l’intégration ? Le capital culturel comprend tous les biens matériels et symboliques, sans distinction, qui sont considérés comme rares et qui méritent notre attention. Il s’agit de ressources non financières qui englobent les connaissances éducatives, sociales et intellectuelles. Cet atelier met en exergue les enjeux et les possibilités d’une artiste immigrée confirmée qui représente les personnes « différentes ». Être « différent·e » permet de se démarquer. Tracy expliquera également les différences entre la fierté culturelle et l’exotisme.

Tracy September alias TRA est chanteuse, compositrice et beat maker sud-africaine. Elle transmettra son expérience de musicienne professionnelle immigrée en Suisse et expliquera comment elle recourt à son capital culturel dans sa musique

3 mars 2018

Aéronautique : base technique pour la maintenance des avions en Iran et dans le monde avec Safoura Bazrafshan

La maintenance régulière des avions figure parmi les tâches principales du travail à l’aéroport. Il existe des règles strictes en ce qui concerne les licences et les procédures. Lors de ce cours, vous découvrirez les différentes normes en vigueur, les bases techniques et certains détails. La situation de travail en Iran sera également abordée.

Safoura Bazrafshan est un technicien sur aéronefs certifié et il a travaillé pendant 8 ans à l’aéroport de Téhéran.

Philosophie : la machine de guerre, dissertation sur la nomadologie selon Gilles Deleuze avec Yasemin Acer

La machine de guerre est extrinsèque à l’État. Elle a été développée pour aller à l’encontre de l’ordre hiérarchique. Son objectif ne consiste pas à déclencher la guerre, mais cette dernière devient inévitable si l’État s’empare de la machine. Ce cours parlera d’un chapitre du livre « Mille Plateaux » de Gilles Deleuze et Félix Guattari.

Art : le storytelling en photographie avec Milad Ahmadvand

Grâce à la technologie moderne, tout le monde pourrait se faire passer pour un·e photographe et décrire sa vie, ses histoires de manière visuelle. Comment réussir à raconter une belle histoire avec des images ? Nous explorerons cet aspect ensemble en cours.

Milad Ahmadvand, iranien d’origine, a étudié le cinéma et l’animation 3D à l’Institut SAE à Hambourg. Ensuite, il a travaillé en tant que caméraman et monteur de films en se concentrant sur les reportages et les documentaires. Autodidacte, Milad a étoffé ses connaissances universitaires pour se dédier au photojournalisme. Il met l’accent sur le sport de compétition et les sous-cultures.

24 février 2018

Société : la mode au Sénégal avec Maréme Silva

Ce cours donne un aperçu des différentes modes traditionnelles au Sénégal. Plusieurs types de vêtements, de couvre-chefs et de tissus seront présentés sous la forme d’une visite guidée. L’enseignante montrera également ces propres créations.

Antoinette Mendy s’est dédiée à la mode et aux vêtements dès son plus jeune âge. Elle se rendait toujours chez le tailleur avec sa cousine pour glaner les chutes de tissus afin d’en faire des habits pour ses poupées. Plus tard, elle a travaillé dans divers domaines en tant que styliste et esthéticienne.

Littérature : l’art et le conte de fées, l’émergence de l’ineffable avec Sreten Ugričić

Qui crée l’art dans « Les Habits neufs de l’empereur » ? Les couturiers des vêtements invisibles, le petit garçon qui crie : « L’empereur est nu ! » ou encore l’empereur lui-même ? Qui est l’empereur de l’histoire ? Qui sont les artistes, les escrocs ?
Il existe trois types d’art dans « Les Habits neufs de l’empereur ». Nous découvrirons leurs différentes facettes. L’émergence de l’inimaginable et de l’ineffable révoque l’ordre établi en nous et parmi nous. Voilà l’effet de l’art, voilà de quoi il en retourne.

Sreten Ugričić est chercheur en sciences humaines et sociales à l’université de Lucerne. Il est né en 1961 en Yougoslavie, un pays qui n’existe plus. Il est l’auteur de dix livres : romans, nouvelles, essais et textes théoriques. De 2001 à 2012, il dirige la Bibliothèque nationale de Serbie. En janvier 2012, après avoir soutenu publiquement la liberté d’expression en Serbie, le ministre serbe de l’Intérieur l’accuse d’encourager le terrorisme. Il doit quitter ses fonctions et, dès lors, il vit à l’étranger.

Langue : conversation en arabe pour débutant·e·s avec Mustafa Yassin

L’arabe est la langue maternelle de plus de 350 millions de personnes et, dans de nombreux pays africains et asiatiques, elle est considérée comme la deuxième langue officielle. Par conséquent, elle figure parmi les langues les plus importantes du monde. Ce cours permettra de relever certains aspects de la langue nécessaires à toutes les personnes qui souhaitent se rendre dans un pays arabe.

Mustafa Yassin, 33 ans, a étudié la littérature anglaise à l’université de Lataia en Syrie. Il enseigne l’anglais et traduit de l’anglais vers l’arabe.

7 décembre 2017

Langue : conversation en arabe pour débutant·e·s avec Mustafa Yassin

L’arabe est la langue maternelle de plus de 350 millions de personnes et, dans de nombreux pays africains et asiatiques, elle est considérée comme la deuxième langue officielle. Par conséquent, elle figure parmi les langues les plus importantes du monde. Ce cours permettra de relever certains aspects de la langue nécessaires à toutes les personnes qui souhaitent se rendre dans un pays arabe.

Mustafa Yassin, 33 ans, a étudié la littérature anglaise à l’université de Lataia en Syrie. Il enseigne l’anglais et traduit de l’anglais vers l’arabe.

Littérature : émigration intérieure et autocensure avec Sreten Ugričić

Le cours portera sur le statut de l’art et de la création littéraire où règnent des régimes totalitaires, pernicieux, très violents et cyniques, comme en Allemagne nazie (1933 à 1945), en URSS pendant l’ère de Staline (1924 à 1956) ou encore pendant la révolution culturelle en Chine sous Mao. Pour les artistes dans ces milieux, l’éloignement est inévitable. Faut-il se conformer ou s’opposer ? S’adapter ou résister ? Voilà des alternatives à l’autocensure et à l’émigration interne. Mais qu’en est-il si un examen plus approfondi révélait qu’il n’y aurait aucune réelle différence politique et morale ?

Sreten Ugričić est chercheur en sciences humaines et sociales à l’université de Lucerne. Il est né en 1961 en Yougoslavie, un pays qui n’existe plus. Il est l’auteur de dix livres : romans, nouvelles, essais et textes théoriques. De 2001 à 2012, il dirige la Bibliothèque nationale de Serbie. En janvier 2012, après avoir soutenu publiquement la liberté d’expression en Serbie, le ministre serbe de l’Intérieur l’accuse d’encourager le terrorisme. Il doit quitter ses fonctions et, dès lors, il vit à l’étranger.

6 décembre 2017

Aéronautique : base technique pour la maintenance des avions en Iran et dans le monde avec Safoura Bazrafshan

La maintenance régulière des avions figure parmi les tâches principales du travail à l’aéroport. Il existe des règles strictes en ce qui concerne les licences et les procédures. Lors de ce cours, vous découvrirez les différentes normes en vigueur, les bases techniques et certains détails. La situation de travail en Iran sera également abordée.

Safoura Bazrafshan est un technicien sur aéronefs certifié et il a travaillé pendant 8 ans à l’aéroport de Téhéran.

Économie : introduction aux start-up suisses avec Walid Getlawi

Suite au 90 minutes, les participant·e·s comprendront le fonctionnement des start-up suisses, sauront comment fonder la leur, étape par étape, et auront toutes les clés en main pour passer de l’idée à la mise en œuvre grâce à des exemples concrets.

Walid Getlawi a 43 ans et il est libanais. Il a étudié à l’université européenne de Genève et a obtenu son Master en gestion d’entreprise avec la spécialisation marketing. Il a suivi une formation continue en marketing des réseaux sociaux et possède une riche expérience de travail au sein d’entreprises internationales. Actuellement, il se concentre sur la création d’un réseau pour start-up.

5 décembre 2017

Politique : la vie des femmes éthiopiennes avec Sara Taddese

Le cours donne un aperçu sur la situation politique en Éthiopie. Il se concentrera sur plusieurs aspects de la vie des femmes dans ce pays : leurs souffrances dues aux mauvais établissements médicaux et celles liées à la politique autoritaire du régime.

Sara Taddese a travaillé pendant de nombreuses années pour la Croix-Rouge en Éthiopie avant de se former en hôtellerie. Par après, elle a travaillé dans un restaurant géré par le gouvernement. Elle fait partie de l’organisation politique « Ginbot 7 » opposée au gouvernement.

26 octobre 2017

Langue : le farsi (Afghanistan/Iran) pour débutant·e·s avec Heydar Ahmadi

La langue persane est appelée « farsi » en Iran. Elle est également parlée dans certaines parties de l’Afghanistan et du Tadjikistan. Pendant ce cours, les participant·e·s découvriront l’alphabet persan. Ensuite, ils pourront lire quelques mots comme ﺏﺍ ou ﺑﺎﺑﺎ. À la fin du cours, tout le monde sera capable d’écrire son nom en persan.

La langue maternelle de Heydar Ahmadi est le persan et il vient d’Afghanistan.

Histoire : visite numérique de la ville Hasankeyf avec Vahap Özoğlu

Pendant ce cours, les participant·e·s visiteront virtuellement Hasankeyf, une ville de plus de 12 000 ans d’histoire. Appelée « ville des grottes » en raison de ses nombreuses grottes artificielles, Hasankeyf est un trésor archéologique qui n’a pas encore été entièrement déterré. Le gouvernement turc prévoit cependant de construire un barrage, ce qui menacerait l’existence de la ville et risquerait de détruire une partie de l’Histoire.

Enseignant d’histoire et de géographie au niveau secondaire, Vahap Özoğlu est né à Hasankeyf, en Turquie, et habite depuis 2016 en Suisse.

25 octobre 2017

Musique : théorie et pratique de la musique orientale avec Kamran Mohammadi

Le cours portera, tout d’abord, sur la théorie de la musique orientale, plus particulièrement sur le système des différentes gammes : mahur, bayat, sega, charga, raspanjga, homayun et newa. En effet, les quarts de ton élargissent le choix des styles et de gammes à disposition. Kamran Mohammadi fournira des exemples en les illustrant musicalement grâce à son saz ou à son oud. Puis, il vous parlera de la fabrication des instruments de musique ; il l’expliquera à l’aide de son saz. Le cours se terminera en dansant sur les notes de Lanek Lanek.

Kamran Mohammadi est un musicien kurde. Il chante et joue du saz et de l’oud.

Politique : Baghat Singh et Gandhi, deux luttes différentes contre le joug colonial avec Hatim Baloch

24 octobre 2017

Politique : le Rojava, reconstruction et création d’une confédération démocratique avec Meral Cinar

21 avril 2016

Musique : l’oud et le saz, en théorie et en pratique avec Kamran Mohammadi

Dance : introduction à la dabké avec Khaled Deeb et Mahmood Dorgam

20 avril 2016

Planification de projets : agriculture et économie avec Beranhu Tesfaye

Langue : le dari (Afghanistan) calligraphie et alphabet avec Laloma Fazili

19 avril 2016

Musique : l’oud et le saz, en théorie et en pratique avec Kamran Mohammadi

Agronomie : mesures agraires et oléiculture avec Hussein Albalkhi

14 avril 2016

Politique : la féministe et pédagogue kurde Habssa Khany Naqib avec Khalid Ahmad

Littérature arabe : le poète syrien Nizar Qabbani avec Nour al Kahf

13 avril 2016

Réchauffement climatique : N2O et 2000 litres – la société avec Samson Kidane

Cuisine : samoussa et gâteaux somaliens avec Fadumo Sheek

12 avril 2016

Arabe classique : calligraphie et alphabet avec Malva Alali

Histoire coloniale : la bataille d’Adoua avec Taye Dagnachew